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SAINTE-AGATHE-DES-MONTS, le 22 avril 2021 – Dans le cadre du Jour de la Terre, le Centre de services scolaire des Laurentides et son partenaire Synergie Économique Laurentides sont très heureux d’annoncer que leur travail de collaboration porte fruit : pour la période de janvier à juin, pas moins de 730 000 masques à usage unique seront détournés des sites d’enfouissement pour être valorisés.

Le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) a fait appel à l’expertise de Synergie Économique Laurentides (SEL) pour déployer le vaste projet d’implanter un programme de récupération des masques dans ses établissements. Ce programme en opération depuis le mois de janvier connaît un franc succès. Les élèves adhèrent à cette initiative et y participent activement.

« Avec l’annonce des nouvelles mesures sanitaires obligatoires en milieu scolaire, nous redoutions les risques pour l’environnement de jeter à la poubelle une telle quantité de masques », explique Marc-Antoine Brissette, directeur par intérim du service des ressources matérielles. « Le CSSL a rapidement décidé d’investir les ressources nécessaires, du temps, de l’énergie et des budgets, pour dévier ces déchets des dépotoirs », ajoute son collègue Stéphane Primeau, régisseur à l’équipement. Le directeur général, M. Sébastien Tardif, renchérit « On y a aussi vu une opportunité d’éducation et de sensibilisation des élèves et du personnel à une saine gestion des matières résiduelles. Et avec le taux de participation partout, dans toutes les écoles, on peut dire mission accomplie ! »

DES EXPERTS POUR AIDER

Dans une correspondance émise par le ministère de l’Éducation, en lien avec les nouvelles mesures sanitaires, des ressources expertes étaient suggérées, par région, pour soutenir les centres de services scolaires dans le défi supplémentaire de gérer les masques après leur usage.

Dans les Laurentides, Synergie Économique Laurentides est une référence. « Grâce à l’aide d’agents de sensibilisation en action sur le territoire des Laurentides, notre mission est d’accompagner, d’informer et d’offrir de la formation, pour le personnel et les élèves entre autres, dans le but de réduire notre empreinte écologique », explique Mélanie Cyr, directrice de projets chez SEL.

Étant donné que SEL est organisme à but non lucratif, l’aide financière d’urgence octroyée à SEL par la SADC des Laurentides a permis à l’organisme de s’impliquer de manière proactive et de proposer des solutions concrètes, réalistes et efficaces au CSSL.

« Nous avons exposé différentes options possibles. Nous avons vite constaté que le CSSL était déjà très avancé dans sa recherche de solutions face au problème de pollution causé par les EPI (équipements de protection individuelle). Le CSSL a choisi l’entreprise Multirecycle pour effectuer l’écocollecte et la valorisation des masques », explique Mélanie Cyr.

DÉPLOIEMENT DU PROJET

Avec ce projet porteur, le CSSL se positionne comme un précurseur dans la région pour sa proactivité et son sens de l’innovation. D’abord, sur le plan budgétaire, un programme de cette ampleur peut habituellement coûter entre 2 500 $ / mois à 12 200 $ / mois. Or la créativité et la débrouillardise des membres du personnel du CSSL ont permis de réduire à environ 800 $ / mois les coûts reliés à cette démarche, notamment en mettant en place des procédures internes de récupération, en utilisant des boîtes de carton génériques, des affichettes-maison, en assurant le transport des sacs remplis de masques vers le pôle de récupération, etc.

Partout, dans tous les centres et établissements scolaires, des boîtes de récupération sont disposées à proximité des lieux de repas, soit dans les cafétérias et dans les corridors. Quelques établissements ont également mis une boîte à la porte principale, pour le personnel et les visiteurs.

Le personnel du service des ressources matérielles récupère les sacs pleins et les achemine au pôle de récupération à l’école Augustin-Norbert-Morin, à Sainte-Adèle. Sur appel et lorsque le conteneur est au maximum de sa capacité, l’écocollecte est alors effectuée par le fournisseur.

EFFORTS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS POUR SE PROTÉGER ET PROTÉGER LA PLANÈTE

Rappelons que près de 8 500 élèves fréquentent les écoles primaires, secondaires ainsi que les centres de formation professionnelle et de formation générale des adultes affiliées au CSSL. Cela fait beaucoup de masques utilisés chaque jour.

Selon les directions d’établissements consultées, malgré que le dernier masque porté en fin de journée est parfois jeté à domicile, la majorité des masques peut être récupérée grâce au programme mis en place par le CSSL, avec l’aide de SEL.

Dans l’espoir de réduire les dommages collatéraux de la pandémie, le milieu scolaire contribue et fait sa part pour la protection de l’environnement.

TRAÇABILITÉ : Déposer son masque usagé dans une boîte de récupération est le premier geste du processus de recyclage/valorisation (énergétique ou thermique). Selon les informations fournies par Recyc Québec (Options de récupération pour ÉPI [gouv.qc.ca]), nos masques usagés sont incinérés afin de générer de la vapeur et de l’électricité. Le centre de transfert se situe à Chambly et le lieu de traitement est à Niagara Falls.